
Saint-Nicolas à la Cité

C’est à 12 ans que Rainer Höss apprend la terrible histoire familiale dont il est l’héritier. Son grand-père Rudolf Höss, officier SS, dirige les camps d’extermination d’Auschwitz-Birkenau de mai 1940 à décembre 1943, et à nouveau de mai à septembre 1944 pour l’arrivée des juifs hongrois.
Il ne se contente pas d’être affidé à Heinrich Himmler, il fait du zèle et préconise l’usage du Zyklon B, insecticide à base d’acide cyanhydrique, pour l’extermination des déportés dans les chambres à gaz.
Arrêté par les britanniques en 1946, il comparait comme témoin au procès de Nuremberg, et sera remis aux autorités polonaises qui le jugeront. Il est condamné à mort et pendu près du crématorium du camp d’Auschwitz 1 et de la maison où il avait demeuré avec sa famille.
Rainer Hoess sur la thématique de la shoah porte un regard bien particulier :
Mardi 20 mars – Gymnase Auguste Piccard :
Mercredi 21 mars
Jeudi 22 mars – Gymnase de Beaulieu : période 5 et 6 : 11 :50 – 13 :25
Pour venir entendre Manon Schick et si vous ne faites pas parti de l’Etablissement, merci de contacter Guy Labarraque (+41 76 583 24 55).
Guy Labarraque
Manon Schick, née le 25 décembre 1974 à Lausanne, est une journaliste et militante des droits humains suisse et allemande, directrice générale d’Amnesty International Suisse.
Elle vit son enfance et sa scolarité dans le quartier de la Blécherette à Lausanne. À 14 ans, grâce à Jean-Marc Richard, elle devient animatrice radio à Radio Acidule. Par la suite, elle entreprend un stage de journalisme à L’Illustré, avant d’entamer une formation en lettres à l’université de Lausanne. Sensibilisée par la presse au régime de l’Apartheid en Afrique du Sud, elle s’intéresse aux droits humains fondamentaux et à la lutte contre l’arbitraire. Alors âgée de 14 ans, elle entreprend ses premières actions militantes en allant dans les grandes surfaces coller des autocollants invitant au boycott sur les ananas provenant de ce pays. En 1995, elle rejoint Amnesty International en tant que bénévole.
En 2003, elle part en Colombie avec les Brigades de paix internationales pour accompagner des organisations locales de défense des droits humains. Elle devient en 2004 la porte-parole de la section suisse d’Amnesty International et succède alors à Catherine Morand. Trois ans plus tard, elle intègre la direction de la section suisse en tant que directrice du travail médias et du lobbying.
Elle se préoccupe surtout de la question de l’asile et de l’accueil, thèmes qui suscitent de grands débats politiques.
Thème de l’intervention: l’immigration vue sous l’angle du parcours d’un migrant
Agenda
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Guy Labarraque
Les informations sur Manon Schick sont tirées de Wikipédia.